La défense de Kolberg
du 4 au 19 mars 1945...
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Environ 600 rescapés de la division française parviennent à rejoindre le port de Kolberg après le désastre de Belgard et la chute de la ville de Korlin (voir Charlemagne). La majorité de la troupe française est à bout de force, démoralisée pourtant dans ses rangs elles comptent de nombreux anciens combattants de la première guerre mondiale. 200 hommes participeront à la défense de la ville où ils subiront de violents bombardements de l'artillerie russe qui leur demandra en français par l'intermédiaire de haut parleurs de se rendre (!) Les Français loin de se rendre contre-attaque et tiennent même une tête de pont pour faciliter la retraite des troupes germaniques. Finalement elle doit décroché en subissant de nombreuses pertes pour préparer son embarquement. Ils seront finalement débarqués à Swinemunde puis dirigés sur Wildflecken. En attendant, leur resistance dans Kolberg a permis l'évacuation de plus de 50 000 réfugiés civils et militaires |
...La Charlemagne meurt.
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L'évacuation du camps de Wildflecken est décidé le 29 mars 1945, c'est un régiment entier de Waffen SS Français soit 1200 hommes qui prends la route sous les ordres d'un officier Suisse l'Ostubaf Hersche. Ils échappent tant bien que mal à l'avancée des blindés américains qui les talonne. Le régiment marchant jour et nuit pratiquement sans nourriture traverse la Thuringe et la Haute-Franconie. Là un ordre émanant du SS Obergruppenführer Berger en personne leur ordonne de rejoindre le réduit alpin car le régiment ne peut plus rejoindre le restes des troupes SS dans le Mecklembourg. Le régiment qui ne compte plus que 600 hommes, arrive le 14 avril 1945 à Regensburg sur le Danube et continu toujours affamé sa marche vers le sud. Toutefois une unité de Français participe aux combats retardataires le 18 avril près de Wartenberg. D'autres encore combattront pour la ville de Moosburg aux côté de la nouvelle division SS "Nibelungen". Encore une nouvelle fois le régiment se divise, une partie choisissant de continuer la lutte en Autriche où ils capituleront près de Loger. L'autre continue sa route vers l'Italie et capitule finalement à Bolzano dans le Tyrol du Sud. Un accord est fait avec les anglo-américains pour ne pas être livré au gouvernement français avant un an, la Charlemagne disparaît. |
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Ceux de Neustrelitz.
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C'est le Stubaf Boudet-Gheusi qui a la charge de ses 700 soldats SS Français. Après l'écroulement du front de l'Oder le 25 avril 1945, le P.C de la Division française se trouve à Zinow. Les SS français ont reçu l'ordre de tenir les barrages antichars de Furstenssee et de Carpin, entre temps les russes avancent toujours autant d'ailleurs ils occupent les anciens cantonnements de la division à Bergfeld et goldenbaum. Le 29 avril après quelques combats, la division est relevée et se dirige vers l'ouest pour éviter la capture. Le 1 er mai, complètement épuisés par des marches interminables, ils parviennent à atteindre la ligne Wismar-Schwerin. Le repli sur le Danemark est totalement impossible, ils sont encerclés. Le 2 mai 1945, l'officier SS Boudet-Gheusi annonce à la division son intention de se rendre aux anglais, la division est alors située à Bad-Kleimen, certains SS se mettront en civil pour évité la capture et tenté leur chance individuellement. A 15 heures, le contact est prit avec l'ennemi qui occupe la gare de Bublitz dans le Mecklemboug. Les anglais décident toutefois de livrer les deux officiers SS français aux russes, mais heureusement ils parviennent à s'évader et se meleront à une colonne de prisonniers allemands. Ils seront finalement livrés à la France où l'un des officiers sera fusillé pour sa participation au sein de la milice. Le cas Leclerc ou l'éxécution sommaire de SS français. Dans les premiers jours du mois de mai 1945, une douzaine de Waffen SS français se rendent en déposant les armes et sans chercher à combattre devant l'armée américaine. Ils sont issus du régiment "Hersche" (voir plus haut), fatigués ou blessés ils n'en pouvaient de toute façon plus. Ils sont, avec d'autres prisonniers allemands, internés dans une caserne de Bad reichenall (ancienne caserne des chasseurs de montagne). Le 6 mai 1945, la 2ème DB de Leclerc occupe la ville c'est à se moment là que les SS français décident de s'évader par peur de représailles. Ils sont finalement capturés dans un petit bois et encerclés par deux compagnies françaises puis placés sous surveillance où ils seront par la suite questionnés par Leclerc (les photos en sont la preuve). Jugeant leur attitude insolente, le général décide de les faire fusillé sans aucun jugement ! L'éxécution aura lieu, par trois groupes de quatre hommes le 8 mai 1945 (!). Les prisonniers sont conduits à Karlstein ou plus exactement au lieu-dit Kugbach ou Kugelbach, là ils apprendront qu'ils devront être éxécuté dans le dos ce que les SS refusent. C'est un lieutenant plutôt affolé et en désaccord avec l'ordre qui doit commandé l'éxécution. Les Waffen SS français s'écroulent par groupe de quatre l'un après l'autre sous les balles aux cris de "vive la France !" (note : les autres groupes pouvaient ainsi voir la mort de leurs camarades avant que ce soit leur tour). Les corps sont laissés sur place conformément aux ordres (!) Ils seront finalement enterrés sur place trois jours après par des militaires américains, le nom des fusillés sera porté sur des croix. Le 6 décembre 1948, une enquête est ouverte suite à la demande de la famille d'un fusillé. Le 2 juin 1949, les corps des SS seront transférés dans le cimetière communal de Sankt Zeno, à Bad reichenhall. La tombe commune se trouve dans le "gruppe 11, reihe 3, nr 81 et 82". Il est à noté que cette histoire est vaguement et briévement abordé dans un film avec Mathieu Kassowitz, l'acteur jouant le rôle du Lieutenant. |
Un grand merci au PK Stéphane H pour son aide à l'élaboration de cette section -